Ce que l’on n’avait pas vraiment pris en compte c’est que le break tombait en plein sur le milieu/fin du festival d’été de Québec.
Donc au lieu de profiter de nos nuits pour dormir et rattraper le sommeil en retard, il semblerait que tout le monde ait mis à profit les heures nocturnes pour se prendre des grosses charges et écouter de la (+/-) bonne zik…
J’avoue que j’ai, pour ma part, été relativement efficace puisque durant ces 7 jours de « repos » j’ai réussi à :
- Vider et remplir tout plein de petits Ziplocs © + porter mes échantillons à Expédibus pour qu’ils se tapent une petite traversée du pays : destination dEadmonton – arrivée prévue dans 7 jours !
- Transpirer comme un âne entre la serre et la salle de l’étuve (c’est sûr que ce sont des endroits tout à fait appropriés quand il fait déjà 35°C - en température ressentie - dehors…)
- (enfin) voir Arcade Fire en live (totalement malâââââde)
- Prendre une cuite un jour sur 2 (ou presque… à vrai dire je ne suis pas sûre de très bien me souvenir : c’est looooooong une semaine de black-out !)
- Me faire oublier sur le canap’ du salon (sympa les coloc’s !) pour me réveiller completely lost à 1:30 a.m. sous le plaid en doudou (avec un petit 25°C dehors, c’est un peu too much, non ???)
- Finaliser la 3ème version de l’« Eau de Terrain », une variante québécoise du Mojito (miaaaaaaaaaam), au coût minimal d’un p’tit bout de majeur droit - qu’est-ce qu’y peux moi si 1/ le lime était dur, 2/ le presse-citron avait l’air en métal mais était en fait en plastique (franchement c’est bas !)
- Vivre un orgasme rythmique grâce au batteur de Rush
Non, sans déconner, dis moi que ça T’a rien fait ??????!!!!!
- Onduler mon corps sous l’emprise du synthé de Caribou et du swing/reggae de Cat Empire
- Faire une raïta avec des aubergines non pas crues ou cramées mais JUSTE cuites à point (merci Marie !)
- Installer le hamac sur le balcon (joie, bonheur, félicité ! – une petite pensée spéciale pour le cute vendeur du Rona)
- Me faire diphtonguer le prénom jusqu’à avoir presque envie de me faire à nouveau appeler Laure(tte)
- Me trouver (encore) une nouvelle carrière alternative (+ un coffret 4 CDs et du merchandising au potentiel stupéfiant) grâce au Zin(g)Gliiiiiiiiiiiiiiiing Power (pour plus de détail(s), n’hésite pas à Te rendre au Shogun, banquette du milieu, contre le mur, fais Toi oublier du serveur apathique, au bord de la crise d’apoplexie (probable conséquence de son hypo-activité…), et laisse l’inspiration Te gagner… Jace, si Tu m’entends, encore toute mon admiration et mon éternel respect – voilà, ça, c’est fait – pour nous avoir supportées, Marie, un GRAND merci pour ce wonderful & amazing trip ZiiiiinG(ue)liiiiing) + faire une p’tite descente de toboggan (trop déconseillé après la soupe Campbell, les makis, le poulet curry ET un gâteau aux carottes, copieusement arrosé de sirop d’érable – ou comment se réhabituer tout en douceur à la bouffe de terrain…)
- Egarer mes Ray-Ban sous mon lit… à ma décharge, la soirée n’a été facile pour personne et si j’ai commencé ma nuit sur le lino de la salle de bain c’est juste sous l’effet de la fatigue… rien à voir avec le v3 (contrairement à d’autres) - cf. petit tiret #6 - que j’ai d’ailleurs abandonné au bord du hamac… check it out, the next morning :
Contrairement au bon vin Californien, le v3 ne semble pas bonifier avec l’âge les heures… (le lecteur attentif, aura remarqué les verres vides - mais toujours sales - abandonnés sur le bord de l'évier...)
- Passer une excellente soirée grâce au combo Land of Talk, Elvis Perkins & Karkwa (yeeeeeeeeeeeees !)
Conclusion : me voilà maintenant TOTALEMENT burnt out (mais les tympans ravis) et PAS DU TOUT prête à affronter les 10 prochains jours de travail mongol qui nous attendent !!!!!
Anyway, si jamais je m’effondre et que je n’arrive pas à finir mon PhD, no worries, car j’ai retrouvé la foi grâce au fortune cookie de ce midi :
Traduction (pour les lecteurs/trices qui ne sont TOUJOURS pas bilingual) : « Exposez votre nature créative » no kidding…
Sur ce, cher(e) WAKeur/euse, je vais T’abandonner à quelque chose de plus productif que de traîner sur mon blog pendant que, de mon côté, je retourne à regarder les bords de la merveilleuse route 167 Nord, ses lacs, ses épinettes et ses Québécois du dimanche en vacances tout en réfléchissant – oui, je sais, c’est à peine croyable, mais parfois, je suis aussi multi-tâches ! – au planning « Qu’est-ce-qu’on-mange-ce-soir?-Qui-fait-la-bouffe? » des jours à venir...
take care
L.