lundi 19 juillet 2010

Semaine de relââââââ(rgh)che

Et oui, car après ces dures et épiques aventures chibougamesques et avant de remettre le couvert 1 semaine + tard pour un 10 jours SURVIVOR, il avait été entendu qu’on méritait bien de se reposer afin d’arriver en forme pour le dernier gros bout suivant.

Ce que l’on n’avait pas vraiment pris en compte c’est que le break tombait en plein sur le milieu/fin du festival d’été de Québec.

Donc au lieu de profiter de nos nuits pour dormir et rattraper le sommeil en retard, il semblerait que tout le monde ait mis à profit les heures nocturnes pour se prendre des grosses charges et écouter de la (+/-) bonne zik…

J’avoue que j’ai, pour ma part, été relativement efficace puisque durant ces 7 jours de « repos » j’ai réussi à :

- Vider et remplir tout plein de petits Ziplocs © + porter mes échantillons à Expédibus pour qu’ils se tapent une petite traversée du pays : destination dEadmonton – arrivée prévue dans 7 jours !

- Transpirer comme un âne entre la serre et la salle de l’étuve (c’est sûr que ce sont des endroits tout à fait appropriés quand il fait déjà 35°C - en température ressentie - dehors…)

- (enfin) voir Arcade Fire en live (totalement malâââââde)

- Prendre une cuite un jour sur 2 (ou presque… à vrai dire je ne suis pas sûre de très bien me souvenir : c’est looooooong une semaine de black-out !)

- Me faire oublier sur le canap’ du salon (sympa les coloc’s !) pour me réveiller completely lost à 1:30 a.m. sous le plaid en doudou (avec un petit 25°C dehors, c’est un peu too much, non ???)

- Finaliser la 3ème version de l’« Eau de Terrain », une variante québécoise du Mojito (miaaaaaaaaaam), au coût minimal d’un p’tit bout de majeur droit - qu’est-ce qu’y peux moi si 1/ le lime était dur, 2/ le presse-citron avait l’air en métal mais était en fait en plastique (franchement c’est bas !)

- Vivre un orgasme rythmique grâce au batteur de Rush


Non, sans déconner, dis moi que ça T’a rien fait ??????!!!!!

- Onduler mon corps sous l’emprise du synthé de Caribou et du swing/reggae de Cat Empire

- Faire une raïta avec des aubergines non pas crues ou cramées mais JUSTE cuites à point (merci Marie !)

- Installer le hamac sur le balcon (joie, bonheur, félicité ! – une petite pensée spéciale pour le cute vendeur du Rona)

- Me faire diphtonguer le prénom jusqu’à avoir presque envie de me faire à nouveau appeler Laure(tte)

- Me trouver (encore) une nouvelle carrière alternative (+ un coffret 4 CDs et du merchandising au potentiel stupéfiant) grâce au Zin(g)Gliiiiiiiiiiiiiiiing Power (pour plus de détail(s), n’hésite pas à Te rendre au Shogun, banquette du milieu, contre le mur, fais Toi oublier du serveur apathique, au bord de la crise d’apoplexie (probable conséquence de son hypo-activité…), et laisse l’inspiration Te gagner… Jace, si Tu m’entends, encore toute mon admiration et mon éternel respect – voilà, ça, c’est fait – pour nous avoir supportées, Marie, un GRAND merci pour ce wonderful & amazing trip ZiiiiinG(ue)liiiiing) + faire une p’tite descente de toboggan (trop conseillé après la soupe Campbell, les makis, le poulet curry ET un gâteau aux carottes, copieusement arrosé de sirop d’érable – ou comment se réhabituer tout en douceur à la bouffe de terrain…)

- Egarer mes Ray-Ban sous mon lit… à ma décharge, la soirée n’a été facile pour personne et si j’ai commencé ma nuit sur le lino de la salle de bain c’est juste sous l’effet de la fatigue… rien à voir avec le v3 (contrairement à d’autres) - cf. petit tiret #6 - que j’ai d’ailleurs abandonné au bord du hamac… check it out, the next morning :

Contrairement au bon vin Californien, le v3 ne semble pas bonifier avec l’âge les heures… (le lecteur attentif, aura remarqué les verres vides - mais toujours sales - abandonnés sur le bord de l'évier...)

- Passer une excellente soirée grâce au combo Land of Talk, Elvis Perkins & Karkwa (yeeeeeeeeeeeees !)




Conclusion : me voilà maintenant TOTALEMENT burnt out (mais les tympans ravis) et PAS DU TOUT prête à affronter les 10 prochains jours de travail mongol qui nous attendent !!!!!

Anyway, si jamais je m’effondre et que je n’arrive pas à finir mon PhD, no worries, car j’ai retrouvé la foi grâce au fortune cookie de ce midi :

Traduction (pour les lecteurs/trices qui ne sont TOUJOURS pas bilingual) : « Exposez votre nature créative » no kidding

Sur ce, cher(e) WAKeur/euse, je vais T’abandonner à quelque chose de plus productif que de traîner sur mon blog pendant que, de mon côté, je retourne à regarder les bords de la merveilleuse route 167 Nord, ses lacs, ses épinettes et ses Québécois du dimanche en vacances tout en réfléchissant – oui, je sais, c’est à peine croyable, mais parfois, je suis aussi multi-tâches ! – au planning « Qu’est-ce-qu’on-mange-ce-soir?-Qui-fait-la-bouffe? » des jours à venir...


take care

L.

2 commentaires:

  1. Comment Laure, tu as laissé des verres sales ???? C'est plus ce que c'était !!
    (cependant cette information de la plus haute importance donne une bonne estimation de ton état de drunkitude de la semaine !)

    Aucun lien avec la phrase du dessus : j'ai discuté cette semaine avec un type qui a bossé à la chambre de la région centre et qui connaît Bernard !! (have you met Bernard ? oh no he didn't come he was stuck in a cave...)

    :D

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  2. Peut-être est-il un peu tard pour répondre à ça, mais toujours est il que les verres sus-cités ont été placés au bord de l'évier à l'insu de mon plein gré et je ne peux donc être en aucun cas tenue pour responsable de leur saleté (mais je suis quasiment sûre que c'est moi qui les ai lavés anyway... ça a juste pris un peu plus de temps et d'aspirine(S) que d'habitude!)
    C'est fou, je sais mais Bernard est quand même super populaire (et pas seulement pour les fans de trous noirs - et étroits). Le monde - des chambres - est petit.
    Sur ce beau commentaire, je m'en vais dire des conneries ailleurs... 8-}

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